vendredi 8 janvier 2021

Dans le rétroviseur...

La bonne volonté était présente, la flemme la trahissait... on comprendra en poursuivant que Capoue était plus présente qu'une volonté stakhanoviste. Mais, entrons dans le vif du sujet. On ne peut mieux dire

c'est de l'araignée, une pièce prise dans le train arrière. Elle n'est pas bien grande, richement 
aponévrotique, ce qui, conjointement au fait qu'elle est très goûteuse, la place parmi les morceaux que le boucher se réserve.
La voilà une fois soigneusement disséquée, ce qui reste n'est pas du tendon mais du tissu graisseux
sautée au bon beurre dans une poêle en fer
accompagnée de cornes-de-gattes
et d'une salade "plus-frais -que-ça-tu-meurs"
tu succombes à la bonne chère (et tu l'écris comme tu veux on reste dans le péché)

et ce qui suit est vaguement dans un ordre chronologique on va essayer de se souvenir :
Pas dur pour les merguez, juste à noter que le poivron sauté avec elle prend un goût délicieux,
à s'en souvenir
 
ceci est plus complexe, le chou entre en scène, la saucisse fumée est de Cailteux, un charcutier 
d'Hargnies et cela ne se remarque pas mais les feuilles de chou sont farcies on reviendra sur ce plat je 
pense

Ha... ici on se rapproche des fêtes... ce sont des Saint-Jacques toutes fraîches du matin, le gars remonte
de Boyardville où elles sont pêchées. Tendres, goûteuses... un délice

et saumon béarnaise avec du cresson, c'était aussi pour essayer les spaghetti-courgette

ici, je ne sais plus bien...
Mais si... c'était le jour de Noël, il y a de l'escalope de foie gras de canard qui voisine evec du pain trempé dans la graisse que ça produit. La pomme de terre est une corne comme il se doit (c'aurait pu être une plate de "Florenville" elles sont bonnes aussi et comme les cornes on n'en aura bientôt plus :-(
à l'extrême droite, ce n'est pas un champignon bizarre, Il s'agit de chips de carotte avec une très fine tranche de panais. 
Hé oui, c'était Noël... ne pas oublier


et un tournedos Rossini pas habituel, y a bien le foie-gras, on avait des truffes et les petits pois sont du 
jardin (congelés bien entendu)

le retour du chou et je ne sais pas pour quelle raison je n'ai pas de feuilles farcies sur mon assiette... 
faudra élucider...

la neige est un peu présente tout de même, ça fait office de sorbet

tout simple : omelette aux truffes avec guanciale et poireaux

soupe de poissons avec croûtons et rouille (à peu de chose près il n'y en avait plus pour la photo)

Mais ceci fait déjà partie de l'année 2021 et cela me rappelle de présenter nos vœux pour cette nouvelle 
année, qu'elle soit meilleure que celle que nous avons quitté. On verra.
 
Hier, je commençais cette intervention avec un extrait de la vidéo qui montre Sabine occupée avec la dénervation d'une araignée de bœuf, j'avais été rappelé à coucher sur le blog les divers hauts moments par les quels nous essayons d'oublier que les lieux de grande dangerosité que sont les restaurants sont interdits de fréquentation, j'avais donc été rappelé par le fait que ce midi c'était seconde édition...
Il n'y a pas de photo cette fois, mais cette simple araignée-pommes de terre-salade reste un haut lieu de la gastronomie. C'est tout simple pourtant, ce qui est vraiment important, c'est le soin apporté à la suppression du tissu tendineux. A cette condition, c'est un régal, l'araignée de porc n'est pas si difficile, un nettoyage moins perfectionniste passe, le tendon de porc serait moins résistant que celui de bœuf ?
C'était en vérité la troisième fois que je m'y frottais, la première ce fut rue des marronniers pas loin de la place Belcour au bouchon des Carnivores : moins probant, c'était beaucoup plus sommairement dénervé et ça compte beaucoup. Maintenant, je suis converti.

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