jeudi 2 février 2023

entôler... un boulot de taulard ?

On peut maintenant un peu parler de ces travaux que j'annonçais dans la page qui précède.
On va commencer par le toit de l'aciérie (suggérée)
Pour raison de l'espace en hauteur disponible pour le pont roulant, il existe une différence de hauteur entre les deux corps du hall, ce qui n'est pas le cas en réalité. Je ferai avec.
Et de plus, à cause de l'espace réduit, les deux pignons accolés donnent une perception du rapport hauteur / largeur différente, ce sera bien visible sur une illustration qui va suivre. Je ferai avec.

Je ne pense pas encore à la toiture du grand hall, on va seulement se pencher sur la portion voisine, celle qui couvre les convertisseurs et le four Martin.
Sur cette illustration, je fais aussi figurer en fond, une photo N&B datant des années 50, sur laquelle on voit l'aciérie sous le même angle. On ne manquera pas de remarquer que le bâtiment réel est plus large… mais je dois composer, ce que j'explique juste avant, avec l'espace dont je dispose…
Cette photo N&B, on ne montre qu'une cheminée visible mais rassurez vous elles sont là toutes les trois et je pense qu'elles sont restées en place assez longtemps. On a aussi une petite idée des "extracteurs statiques" pour les inévitables fumées qui ne prendraient pas le chemin des cheminées, ça on en reparlera plus loin.
Je saisis  encore l'occasion de cette photo pour signaler la cheminée en silhouette très noire  derrière le hall modélisé en N, c'est celle que j'ai déplacée et que vous voyez en avant-plan au bord droit de la photo.
Juste à la pointe du pignon en carton, le bidule qui dépasse, c'est le haut-fourneau et en suivant la fine conduite sombre vers la droite, vous rencontrez le groupe des cowpers bien reconnaissable.
Si on continue jusqu'à la cheminée que je vais devoir planter dans mon toit, on voit derrière elle, notablement plus claire et surgissant de l'échappement de vapeurs blanches, la grande cheminée des cowpers. Moi, j'ai un peu concentré tout ça sur le module 0 …

Voilà maintenant le truc que j'ai du trouver pour placer ces 3 cheminées dans la toiture
Ce que vous voyez dépasser est du même calibre que les cheminées, soit 27 mm. Les cheminées se fixent sur la partie tournée avec un épaulement. Le canal central est de 6,5 mm réduit au fond à un conduit de 3 mm par lequel la vis de fixation remplit sa fonction.
Mais… à la partie basse de la toiture comment faire pour cacher la jonction avec la garniture en briques ?
L'explication suivra, mais la raison pour laquelle je leur ai donné ce profil avec cette hauteur, c'est afin de pouvoir les positionner le mieux possible afin que ça coïncide avec le trou ovale dans la toiture lors de leur première fixation sur la planchette de base.
Voici  une vue par l'autre côté qui permet de distinguer les jonctions entre les bases et les corps de cheminée
Maintenant, on va retoucher ces bases afin de cacher sous la surface du toit les jonctions base-cheminée
J'ai tiré quelques photos qui seront sans doute plus explicites qu'une longue explication.

On a aussi un peu amélioré l'aspect de la surface de toiture (colle PVA-eau- blanc de Meudon +ou- à parts égales avec en plus un peu de pigment noir)

Dans le fond de décor que constitue l’extrémité de ce module -2 il reste encore à habiller le pignon de ce second bâtiment d'aciérie qui sera là  en fond de décor.
Un premier travail est de lui construire une toiture  avec un lanterneau qui est un peu du genre de celui qu'on distingue sur la photo
Les aérations de toiture (extracteurs statiques encadrés en bas à droite) viendront plus tard après l'habillage en briques des cheminées…
Comme pour le long bâtiment des convertisseurs et du four avec lequel j'ai commencé cette intervention, on va mettre un toit sur la suggestion de second hall d'aciérie.
Et on va copier autant que possible le lanterneau visible sur la photo qui précède.
Il restera aussi à tapisser ce pignon avec quelque chose imitant les plaques de tôle ondulée qu'on devine sur la photo.
J'ai déjà fait l'expérience de tôle, par impression de leur relief sur des couvercles métal (quel métal ?) de pots de yaourt.
L'illustration suivante parlera mieux qu'une longue explication.
La fabrication du nombre requis de plaques est un long travail, mais on s'y fait, on acquiert le geste et on arrive au bout...
Reste à coller tous ces coupons dans un ordre logique
 encore beaucoup de travail en perspective...