mercredi 31 octobre 2018

entubé.

enfin... le début de l'entubage, le terme est soit inadéquat, soit dramatiquement de circonstance...

lentement sans doute, sans aucun doute... mais c'est déjà pas mal de s'y tenir, le travail se poursuit de la sorte.
Bizarrement, les premiers pas ont été fait pour ériger un bâtiment provisoire. Ensuite on a suivi la création des cases à minerai alors qu'il n'existait encore aucun terrain pour les accueillir.
Maintenant que trois modules sont là pour essayer de représenter le HF et ce qu'il y a autour, le chemin des fournitures pour ce HF ainsi que le chemin d'évacuation de ses "déchets", j'en suis à aborder les problématiques du vent et de l'eau.
Les deux seront à inventer de toutes pièces, et si ça laisse un beau champ de liberté, il faut que cela soit plausible. Le vent doit passer des cowpers à la circulaire. Il doit arriver aux cowpers depuis les soufflantes.
C'est le travail actuel. 
Ici, un technicien contrôle une vanne sur un conduit de fumées
Ce sera difficile de loger la petite dizaine de vannes que comportent les cowpers, l'échafaudage qui supportera les gros tubes n'en permettra que deux si on veut éviter la cohue.
En vert, ce qui sera le conduit du vent chaud, je devrai trouver un endroit où placer une vanne avant l'entrée dans la circulaire. Vraisemblablement dans la tour du HF
après peinture de base, le voilà accompagné par l'arrivée du vent froid, vers l'avant-plan, le tuyau se dirige vers les soufflantes.
Ces conduites sont dans un échafaudage provisoire qui pourrait rester définitif, on verra...
Une petite mise en situation pour se donner du courage

Mais, la vue suivante met en évidence le problème du passage sous la conduite du vent froid
le problème se règle de cette façon, sans doute comme dans la réalité ?
et quelques crachotements de peinture plus tard...

Je l'ai déjà écrit, je fais "en avançant". Je me pose de cette façon de délicieuses questions :
... l'air froid arrive par les nouveaux tubes posés, d'accord... mais l'air comburant des gaz pour chauffer le cowper...
il est prélevé sur cet air là ?
Je ne pense pas, une conduite dédiée doit à coup sûr l'amener depuis les soufflantes.
J'ai mis ça en chantier et voici ce que ça donne


l'épuration des gaz a t'elle été pratiquée aux Forges de Vireux ?
Je n'en trouve pas trace, mais sans doute. Les gaz après leur passage dans le pot à poussières et le cyclone devaient contenir de 5 à 30 grammes de poussières par m³.
Les cowpers, qui absorbent à peu près le tiers du gaz produit, sont sensibles à l'encrassement : pour fonctionner durablement ceux-ci exigent une teneur maximale de 500 à 100 mg/m³ de poussière...
Le conseil d'administration sensible à la bonne conservation de l'outil de travail a du trancher dans le sens de cet investissement nécessaire.
C'est ce que je vais faire de mon côté.
J'ai un peu de place restante ou je pourrai placer une tour de lavage, j'ai donc commencé les travaux

Un peu plus haut, je recopie de wiki : Les cowpers, qui absorbent à peu près le tiers du gaz produit
Donc, restent deux tiers qui doivent être conduits vers le reste de l'usine.
Il faudra penser à toutes ces conduites vers ce qui sera le module d'entrée en aciérie et par delà les laminoirs et la fonderie. Les soufflantes seront tributaires de l'électricité qui était fournie par une chaudière alimentée au charbon (on ne parle pas de gaz) mais l'électricité venait aussi d'une centrale dont les turbines étaient actionnées par une retenue du Viroin. Ce bâtiment très intéressant est toujours debout et il serait bien tentant de lui dédier un module au delà du crassier.


op de module van de hoogoven, snijd ik het probleem van de wind en zichtbare leidingen aan.

on the module that carries the blast furnace, I tackle the problem of the wind and the piping it requires

Auf dem Modul des Hochofens, gehe ich auf das Problem des Windes und der benötigten Rohrleitungen ein

En el módulo que lleva el alto horno, abordo el problema del viento y la tubería que requiere.

mercredi 17 octobre 2018

Quand-même !

Classiquement, vers cette période, je parle de la récolte des champignons.
J'ai déjà un peu touché le sujet dans la page qui précède.
Par sécurité, pour ne pas risquer de laisser l'occasion passer, nous avions fait une petite incursion courant août. Il faisait sec et nous n'avions guère d'illusions. De fait nous n'avons rien trouvé, même, nous n'avons rien vu. Pas le moindre.

Début du mois d'octobre il fait beau. Il fait même franchement chaud, mais toujours très sec.
Après quelques pluies de faible importance et le retour du beau, du sec. Nous avons été revoir.

Vendredi 12, nous avons fait quelques découvertes, très peu et aucune de ces traces qui signalent le passage d'autres récolteurs. Mais quelques champignons pointent le bout de leur chapeau, il y a même quelques anciens, on sent que ça va arriver.

Samedi 13 et dimanche 14 notre impression se confirme et il y a des endroits où ça sent le champignon...
Supplément aux champignons, ce nid artistiquement construit et défendu par des barbelés naturels. Ce n'est pas un œuf qui reste à l'intérieur, c'est un gland. C'est fou la quantité de glands cette année...

 Lundi 15 il fait toujours beau et chaud (au dessus de 20°) les ramasseurs attendent... et accommodant des restes, nous faisons un fabuleux repas :
Ce sont des feuilles de chou farcies... mais l'appareil est constitué de chair à saucisse déjà travaillée à une occasion antérieure, nous y avons ajouté des lambeaux de jambon sec, du thym et du persil, un quart d'oignon émincé et cerise sur le gâteau, de la couenne de pied de cochon qui restait de vendredi...
superbe, on se dit que des dés de cèpe n'auraient pas dépareillé le plat. Mais... less is more ? Non !

Mardi 16 bonne récolte et ils sont sains.

ceux qui sont fléchés sur la photo en bas, sont bien des bolets, mais des bolets courants : comestibles mais pas délicieux... c'est qu'on devient difficiles...
ça donne en tout cas une bonne idée de ce que c'est un rond de sorcière. Les cèpes de Bordeaux nous ne les avons pas encore rencontré en tels attroupements :-(

Mercredi 17 petit tour pour essayer de retrouver une mare que j'ai rencontrée dans les sous-bois.
On ne retrouve pas la mare, mais sans vraiment les chercher on revient avec des cèpes d'élite plus beaux que la plupart de ceux qu'on voit dans les commerces spécialisés.

Une battue est annoncée pour le weekend prochain et cette fois la présence d'autres cueilleurs se précise. Nous avons nos cèpes pour de bons repas à venir et ils sont très beaux.
Quittons nous sur ces images, d'un cèpe sans doute comestible et peut-être excellent, mais dans le doute...

et de cet autre, bien certifié cèpe de Bordeaux, et qui montre combien ils peuvent être discrets...

eindelijk zijn ze daar!
Ik wil praten over eekhoorntjesbroden

finally, they are there!
I want to talk about ceps

endlich sind sie da!
Ich möchte über Steinpilze sprechen

¡Finalmente, están ahí!
Quiero hablar de ceps

samedi 13 octobre 2018

Quand la mer monte...

Seulement un petit passage sur les plages entre les caps.
Mais outre que cette escapade nous a donné l'occasion de retrouver l'anguille au vert de Breydel De Coninc, le tourteau de la Sirène et d'autres joyeusetés comme l'os à moelle du bistrot lillois, elle m'a également donné l'idée de préparer mon minerai pour le site de Vireux.
Au pied des falaises de Blanc-Nez, certains endroits sont truffés de nodules de pyrite ou de marcasite, je ne fais pas bien la distinction. En tout cas c'est un minerai de fer (un sulfure)
et les conditions marines lui donnent un bel aspect oxydé en surface


Un peu de concassage, un petit tri du résultat et je pourrai essayer d'utiliser ce matériel 100% naturel.

Notons toutefois que cette source n'est pas utilisée pour obtenir le fer mais plutôt le souffre et que le process est à la fois dispendieux et polluant.
Rien de tel dans mon cas... on verra...

Revenons à Bruges, c'est vraiment une ville superbe. Certainement la plus belle en Belgique.
Nous avons pris le temps d'y flâner...




on trouve même la maison Malpertuis. Je doute que ce soit celle qui a inspiré Jean Ray

Revenons aux Caps, parmi les plus belles plages de France au moment des grandes marées.
Et c'est généralement la période où nous y allons

attention, quelques minutes plus tard...
Au pied des belles falaises où on trouve les nodules de marcasite et bon nombre de fossiles

A notre retour, la pluie qui est tombée ces derniers jours, et le thermomètre qui reste assez bon, nous ont incité à faire un petit tour en forêt.
De cèpes point, ou peu s'en faut. Pas beaucoup d'autres non plus d'ailleurs. Il a fait bien sec mais nous avons quand même ramené  quelques coprins que nous avons fristouillés immédiatement,
et de quoi faire une belle omelette
Un second passage le lendemain nous a donné de quoi faire deux portions à déguster ultérieurement, avec un confit et un vieux Madiran par exemple...
Nous avons aussi identifié les bolets communs avec leur membrane, comestibles soit, mais pas délicieux. Nous ne les avons pas retenu.

in de eerste dagen van oktober maken we een kleine escapade aan de kust van het Kanaal.
Vaak door Brugge, ongetwijfeld de mooiste stad van België.
De kans om enkele pyrietknobbeltjes op te pikken die in de N-gauge Vireux-staalfabrieken terechtkomen.

in the first days of October, we make a small escapade on the coast of the Channel. Often through Bruges * which is undoubtedly the most beautiful city in Belgium.
Opportunity to pick up some pyrite nodules that will end up in the N gauge Vireux steelworks

In den ersten Oktobertagen machen wir eine kleine Eskapade an der Küste der Kanal. Oft durch Brügge, die zweifellos die schönste Stadt in Belgien ist.
Möglichkeit, einige Pyritknollen aufzunehmen, die in den N-Vireuxhütte enden

En los primeros días de octubre, hacemos una pequeña escapada en la costa de la Mancha.
A menudo, a través de Brujas, que es sin duda la ciudad más bella de Bélgica.
Oportunidad de recoger algunos nódulos de pirita que terminarán en la fábrica de acero Vireux de calibre N


Londres n'est plus comme avant le déluge, le point de Bruges narguant la mer
Londres n'est plus... que le faubourg de Bruges perdu en mer, perdu en mer...


London is not like before the flood, the point of Bruges defying the sea
London is no more ... than the suburb of Bruges lost at sea, lost at sea ...
;-)

dimanche 7 octobre 2018

même pas peur...

tout doucement, tout doucement à cause des hésitations, pas à cause d'une lenteur organique, le travail avance autour de l'évocation (personnelle) des installations sidérurgiques de Vireux.
Les trois modules actuels ont consacré leur séparation de corps, et c'est sur le module central, le module montée 02 que se déroulent les quelques travaux actuels.
Ils ne seront pas les derniers.

J'ai pour cette occasion fait appel à l'équipe qui s'était chargée des gros travaux sur le dernier module du viaduc de Thanville.
Maintenant que je les connais, je peux affirmer que ce sont des gens sérieux.
Cerise sur le gâteau, ce sont des gars qui n'ont pas froid aux yeux.
Qu'on en juge...

Nog een stap voorwaarts over de werken aan de Vireux-staalfabriek.
Ik gaf het over aan hetzelfde team dat de leiding had over de laatste module van het Thanville-viaduct.
Zijn serieuze mensen en ook mannen die lef hebben!

still some step forward in the works about the vireux steelworks.
I gave them to the same team that took care of the last module of the Thanville viaduct.
They are serious people and in addition, guys who have guts !

noch ein Schritt vorwärts in den Arbeiten über die Vireuxhütte.
Ich gab das dem gleichen Team, das sich um das letzte Modul des Thanville-Viadukts kümmerte.
Sie sind ernsthafte Menschen und zusätzlich Jungs, die Mut haben!

Todavía hay un paso adelante en los trabajos sobre la acería de Vireux.
Los entregué al mismo equipo que se encargó del último módulo del viaducto de Thanville.
¡Son personas serias y además, chicos que tienen agallas!