lundi 28 septembre 2015

Journées bien remplies

Non, ce n'est pas ainsi qu'elle a commencé. Il s'agit seulement ici d'un de ces petits aléas... mais pourquoi donc google a t'il choisi d'illustrer sa page d'accueil avec ce petit écureuil ?
Au départ, il y a le fait que nous avons vu hier au bord de la route, quelqu'un avec un beau panier bien garni de champignons. Aujourd'hui vendredi 25, le ciel se dégage et après un petit tour au marché de Givet nous décidons d'aller "jeter un coup d’œil" dans les bois derrière chez nous.
Et là, le miracle. 

En plus ou moins une heure le sac est en surcharge et nous rentrons à la base.
une première fournée est soumise à une batterie de tests sévères : la suée avec un peu de beurre
suivie d'un égouttage et du rissolage à l'huile d'olive
un tout petit dopage à l'ail et au persil
et les tests sont probants avec en prime la découverte du mariage parfait des cèpes et du pied de cochon
Bon, on peut lancer la ligne de production...

Et ce même jour, prévenu que le travail sur le terrain a commencé sur le module. Jacques et Jean Marie ont déjà placé le sanglage en carton et la couche de papier kraft

Ce même jour donc, en achevant la digestion du repas de midi, je rejoins le club où en compagnie de Jean Marie nous mettons deux couches de bandes plâtrées sur tout ça.


y a plus qu'à laisser sécher et surtout ne plus trop tarder la production des ouvrages maçonnés parce que c'est eux qu'on attend pour faire la partie centrale...

Le samedi, marché à Sedan, Bon Vieux Temps et ramassage de noix le long de l'Aisne. Belle récolte.
Le dimanche, rebelote avec les cèpes. On en voit, donc on ne peut pas s'empêcher de les cueillir.
Au repas de midi, on a goûté la production d'une nouvelle venue des Halles de Sedan
escalopes de foie frais avec figues et noisettes grillées
et le mariage des cèpes avec des cagouilles, lardons et pied de porc en stoemp de pressé
fameux !

Oui encore un détail pour ne pas oublier d'en parler :
le weekend s'est terminé comme il a commencé, par la cueillette ramassage des poires du poulailler 

It's mushroom season, and we made a nice boletus harvest
the miniature railway network module progresses: we started the "hard shell"

Es la temporada de setas y hemos hecho una cosecha boletus agradable
el módulo de red de trenes en miniatura progresa: empezamos la "Hard Shell"

jeudi 24 septembre 2015

Burnes out

Où les dangers d'un burn out inédit sont découverts fortuitement.
Explication succincte :
de retour de vacances (on en a parlé) nous reprenons tout doucement la possession de notre espace.
Un soir, j'ai poussé la porte qui ouvre sur le couloir de la partie ex-médicale. Surprise, de sous la porte des toilettes court une trace nettement blanche. Un rapide coup d’œil me renseigne : Il y a des années je développais et imprimais  mes photos noir et blanc dans ce local facilement occultable et disposant d'eau courante. Un flacon qui devait contenir un reste de fixateur gît sur le sol et pour je ne sais quelle raison du liquide qui y restait s'est écoulé.
A ce point de l'enquête, je pense au chat qui ne rate que peu d'occasions pour nous faire des surprises.
Mais quand , depuis quand ? car il m'arrive de passer parfois à cet endroit... Il a du profiter d'une porte laissée entre ouverte...

C'est en nettoyant le lieu du crime que toute l'horreur éclate au jour. Le coupable est là.
Son cadavre du moins.
Un énorme rat d’égout est plaqué au sol derrière la cuvette. Très rapidement le décours des événements s'impose : Pendant notre absence, quand ? ce visiteur a remonté les canalisations de l’égout public.
Il a traversé la fosse septique, c'est, c'était un méritant.
Il a trouvé la canalisation qui avec une pente légère rejoint ce qui devait devenir son funérarium.
Comme un audacieux plongeur spéléo il a vaincu le siphon pour se retrouver dans un lieu obscur et clos.
Il a commis l'erreur de pousser son exploration hors du vase. Facile la sortie, mais pour le retour ?
Requiescat. Il  n'y aura pas de photo je ne désire pas endosser la responsabilité de nuits blanches.
Mais quand même... Et si... ?

Where the dangers of special  burnout are discovered incidentally.
In French, burnes has another signification.

Back from vacation (we talked about it) we did find from under the loo door a white track.
At first glance I think the cat who misses only few opportunities  to make surprises.

But when ?
This is by cleaning the crime scene that the horror explodes. The culprit is there.
His corpse at least.
A huge sewer rat is wrestled to the ground behind the bowl. Very quickly the course of the events arises: During our absence, when? this visitor went up the pipes of the public sewer.
He crossed the septic tank,
He crawled the pipeline with a slight slope, and joined what was to become her funeral.
As a daring diver caving he defeated the siphon to jump in a dark and closed place.
He made the mistake of pushing his exploration outside of the vase. Exit is easy, but for the return?
Requiescat. There will be no photo I do not want to take responsibility for sleepless nights.
Still ... if ...?

Donde los peligros del agotamiento especial se descubren incidentally.
In francés, burnes tiene otra significación.
A la vuelta de las vacaciones (hablamos de ellos) que se encontró debajo de la puerta del lavabo una pista blanca. 
A primera vista, creo que el gato que no alcanza sólo pocas oportunidades para hacer sorpresas.
Pero cuando ?
Es por la limpieza de la escena del crimen que explota la terror. El culpable está allí.
Su cadáver por lo menos.
Una enorme rata de alcantarilla se luchó en el suelo detrás de la taza. Muy rápidamente el curso de los eventos surge : Durante nuestra ausencia, ¿cuándo? este visitante subió las tuberías de la red de alcantarillado público.
Cruzó la fosa séptica,
Se arrastró la tubería con una ligera pendiente, para llegar a lo que se convertiría en su funeral.
Como atrevido buceador espeleología derrotó el sifón para saltar en un lugar oscuro y cerrado.
Cometió el error de empujar su exploración fuera de la vasija. Salir es fácil, ¿pero para el regreso?
Requiescat. No habrá foto que no quiero asumir la responsabilidad de noches de insomnio.
Aún así ... si ...?

mardi 22 septembre 2015

on the road again

Cette fois, c'est vrai. Ça ne camoufle plus "Voyage au centre de la terre" nous sommes descendus tremper nos arpions dans la Grande Bleue. Rien de bien exceptionnel :
Juste quelques difficultés pour retrouver le petit lavoir qui pourra nous abriter lors de
notre pique nique

Une descente par Cahors pour voir une fois encore le Pont Valentré














et y retrouver le petit restaurant terrasse, en face de ce pont Valentré où nous avions découvert un mémorable confit. Ce restaurant s'appelle "le Jardin des Saveurs" et le confit nous a semblé encore meilleur cette fois : un confit de rêve chair tendre et goûteuse peau craquante mais gardant un gras délicatement fondant. A preuve il s'en est fallu de très peu pour la photo...
encore un détail : la découverte des marques de crues sur l'angle d'un bâtiment, lui même déjà en surélévation du Lot. C'est dire l'importance de la crue du 27-7-18?5, le chiffre des dizaines étant malheureusement caché par la descente de gouttière.

Tout ceci pour nous amener à Cadaquès. C'est avec plaisir que nous avons découvert la suite dans le grand bâtiment qui surplombe la piscine
Mais la photo ne rend pas (comme bien souvent) le ressenti de l’œil.

Dans l'ordre ou le désordre, qu'importe, quelques moments, quelques découvertes même
c'est ça discuter le bout de gras...
entre autres deux arbres vénérables que nous n'avions encore jamais remarqués dans un petit jardinet coincé parmi les immeubles :
un figuier d'abord
et son voisin un tamaris comme on en imagine difficilement
la vue depuis l'autre "versant" de la baie que nous avons gravi pour la première fois

Place belle aussi à l'aïoli

et à un graphisme que ne dédaignerait pas Pedro Almodovar
et même sur le chemin du retour, à Pézenas, encore du graphisme
 

the narration of a short holiday we spent in Cadaques
la narración de unos días de vacaciones que pasamos en Cadaqués

lundi 7 septembre 2015

On the roots again

again, yeah
Dans les moments que me laissent mes autres occupations de cave, j'ai entrepris de "faire quelque chose" avec une racine de cotonéaster que j'ai prélevée il y a quelques années.
Dans l'attente d'une prise de décision, je l'ai laissée immergée dans un seau d'eau de temps en temps renouvelée.
Si je ne fais rien avec, elle est perdue. Ce serait triste.
Alors, j'ai commencé par lui chercher une forme qui en lui donnant l'équilibre, met en valeur les éventuelles figurations.
Le morceau de tronc laissé pour la manipulation a été cylindré vaille que vaille et cette prise m'a permis de forcer un trou de un pouce profond de douze centimètres. Au mieux dans l'axe.
Pour ce trou, j'ai préparé une empreinte en frêne qui me permettra une fois fixée de reprendre la forme dans l'autre sens pour m'occuper de ce qui doit devenir la base



et après cette opération il ne reste qu'à coller une empreinte adéquate pour pouvoir maintenir l'ébauche par sa base
un peu de patience et c'est sec (j'ai quand même attendu vingt-quatre heures), on peut retoucher encore un peu.
Mon problème à ce stade, c'est : dois-je encore diminuer le volume afin que la coque en bois tienne plus ou moins ensemble ?
Comme la figuration est satisfaisante et qu'on ne sait pas ce qu'on trouvera plus loin, j'ai décidé d'en rester là, je tourne une battée pour y placer un col qui permet d'avoir une ouverture régulière.
Ce col est pris dans de la racine de bruyère. On reste ainsi dans les racines et j'attends de lui qu'il maintienne aussi un peu les  morceaux du bord qui au creusage risquent de revendiquer leur indépendance.
le lendemain, j'ai tenté un début de creusage et par ce fait récupéré la partie de l'empreinte. Je croyais en avoir terminé avec la récupération d'esquilles... et bien non

mais un léger hors rond m'a mis en alerte : le collage de base n'est pas fiable. il faudra donc encore attendre et certainement changer l'empreinte ou la renforcer.
Ou encore mieux sans doute réfléchir à une grande lunette...
donc ... on laisse en l'état pour un certain temps 

when my other occupations in cellar let me free, I began to try to do something from a stump of cotoneaster

cuando mis otras ocupaciones en la bodega me dejaron libre, empecé a tratar de hacer algo a partir de una cepa de cotoneaster

mercredi 2 septembre 2015

Лубя́нка

Les caves de la Loubianka.
C'est bien de cela qu'il s'agit, je ne suis pas fier, mais il fallait.
Tout a commencé comme dans un rêve : la recherche d'une bouteille qui accompagnerait le repas de midi. La cave n'est bien sûr pas éclairée a giorno, c'est un endroit discret. Où tout repose.
Mais du coin de l'oeil j'ai remarqué une certaine animation. Un grouillement diffus qui m'a rappelé la houle sombre qui anime certains soir le pavé sous nos fenêtres. Un encombrement de petites fourmis noires que je regarde alors avec intérêt. Avec bienveillance, j'aime les fourmis.
Mais là... dans ma cave à vins, ces dizaines de milliers, sans doute des centaines, de petits êtres laborieux, acharnés à la tâche; et quelle tâche donc ? déménager grains à grains le sable des joints pour édifier leur cité entre des grosses billes de bois que j'ai entreposées là car c'est un endroit frais calme et tout ce qu'il faut pour le bois...
Non, là ce peuple était en trop. Il convenait de prendre une décision.
La déportation n'était pas envisageable, il a fallu se résoudre à l'extermination. Sur place.
Les premières populations ont toutefois été transportées au fond du jardin où le programme a été accompli. Il s'agissait d'intercalaires de cartons de bouteilles qui avaient été colonisés. Ils ont été transportés en brouette. Ouah qu'est ce que ça grouille vite

Le gros de la cité a du être traité au chalumeau. Méthodiquement là dans la cave.
Et ce n'était pas gai, je l'ai dit : j'aime les fourmis.
Mais quand il faut, il faut.

The discovery of a nest of ants in my cellar led me to their physical liquidation which made me think of the infamous Moscow basements

El descubrimiento de un nido de hormigas en mi bodega me llevó a su liquidación física, que me hizo pensar en los  infames sótanos de Moscú