Hier, mercredi 20 mai, nous avons profité de l'offre de Difalux relative à des homards.
Plus on avance, et plus nous doutons que le restaurant "la Fermette" de Falaen puisse concocter un menu homard cette année. Je ne ferai pas l'injure de donner l'explication.
Alors, aide toi et le ciel t'aidera. Sans trop compter sur le ciel, nous avons fait le déplacement et mercredi soir, au sortir d'une nage qui sentait bien bon, nous voici en possession de deux beaux spécimens
Le projet, c'était de les faire sauter à la poêle et de les accompagner de cœurs d'artichauts.
Bon... le projet a eu une nuit pour évoluer. Il a évolué.
Un peu peur de caler avec chacun son homard (on devient plus vieux et plus fragile à ce qu'il paraît),
c'est avec un seul que nous avons croisé le fer...
Déstructuré juste ce qu'il convient, c'est dans un partage huile d'olive et beurre que Sabine a parachevé leur cuisson.
Flambés au cognac ils ont été rejoints par un grand verre de vin jaune et quelques morilles.
On leur a laissé 8 minutes en cuisson douce pour récupérer un peu, et ils ont pu quitter la poêle.
De la crème a rejoint leur jus
Et après que le homard en morceaux a réintégré son domicile accompagné d'un peu de fleurs de thym, une petite réduction et c'est prêt
les fonds d'artichauts ont cédé la place à des asperges
Et ce qui suit n'a rien à voir, du moins avec l'actualité.
C'est pour demain que les carapaces ont rejoint le fond de nage dans la poêle qui avait si bien hébergé les morceaux du premier sujet. Le homard restant a parachevé sa cuisson dans ce "jus" et en principe, c'est froid et accompagné des fonds d'artichauts qu'il se présentera en sauce style ravigote.
En principe du moins...
et avec des restants, le lendemain n'est guère un autre jour, car... ce sont de bien beaux restes.
Faisons en l'inventaire :
- un homard cuit en deux temps (y a bien les cuissons base température)
- deux fonds de bocaux de mayonnaise
- des pommes de terre vapeur
- une demi bouteille de vin jaune 2003 de chez Rolet
- et deux beaux artichauts. Ah non, ceux là c'est pas des restes, le homard non plus d'ailleurs, mais passons.
Ainsi que c'était prévu, nous n'avons pas fait prendre du service à nos casseroles.
Les artichauts étaient cuits et réservés au frais, d'un reste de mayonnaise, Sabine a fait une sauce en y
ajoutant un peu de crème et de la moutarde. C'est essentiellement pour les feuilles en amuse-bouche
Les pommes de terre détaillées vont fournir avec échalotes, persil, un peu de livèche et de câpres, une succulente salades. J'oublie le vinaigre de Banyuls rouge et l'huile de tournesol..
Pour le cardinal des mers, y a qu'à se servir. La chair de queue est un peu plus ferme mais toujours excellente. Pour la chair des coudes, pinces et pattes, j'ai trouvé personnellement que c'était encore meilleur. Hier c'était déjà très bien, mais aujourd'hui, j'ai dégusté quasi sans sauce !
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