date réelle = 17 avril 2020
Avec les moyens assez restreints
d'approvisionnement, avec l'hypothèque des repas au restaurant, qu'en
est il de la façon dont ces temps se passent à table ?
Au
fond, pas trop mal, pas mal du tout même, car nous avons de quoi. Tenir
le siège de Troie serait trop long, mais le volant d'inertie de nos
produits nous permet de très peu changer nos habitudes.
Une fois
au moins la semaine nous savons compter sur nos poules, l'accès à la
boucherie locale et au magasin de proximité nous évite la disette. Tout
au début, nous avons encore pu récolter de la salade de blé dans la
proche campagne. Seuls les fromages et le poisson posent et poseront
problème.
Je tiens une sorte de registre de nos menus ( en copiant sur la chronique de Sabine) et ce n'est pas triste.
A
titre d'exemple, hier Sabine a pu obtenir un jambonneau, il restait du
confit et au soir nous avons préparé un cassoulet ; un cassoulet se
prépare toujours la veille.
Je ne dis pas le parfum de cuisine qui nous a accompagné au coucher, c'était très dur de ne pas descendre pour "goûter"
Ce matin tout s'est mis en route :
le jarret cuit avec les mogettes vendéennes avait passé la nuit réservé dans le four
une saucisse de Hargnies a tenu lieu de saucisse de Toulouse elle rissole avec du lard fumé
le confit attendait sagement
hop, tout ça dans le plat avec une couche de chapelure et au four
après avoir quelques fois incorporé la croûte et mouillé d'un peu de bon bouillon, nous voici fins prêts,
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