Je voudrais toutefois rendre à César.
C'est parce qu'elles chantent dans ma tête que je transcris ces paroles d'une chanson de Danielle Messia
Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais parlé
Elle hésite, est si gauche
Que je l'ai toujours cachée
Je la mettais dans ma poche
Et là, elle broyait du noir...
...
...Je t'écris de la main bête
Qui n'a pas le poing serré
Pour la guerre elle n'est pas prête
Pour le pouvoir n'est pas douée
Voilà que je la découvre
Comme un trésor oublié
Une vue que je recouvre
Pour les sentiers égarés
On prend tous la ligne droite
C'est plus court, ho oui, c'est plus court
On voit pas qu'elle est étroite
Il n'y a plus de place pour l'amour
Dans le forum de l'AFTAB un sujet a touché aux stylos. Il s'agissait de beaux stylos, avec une ligne, une personnalité. Bref ça me plaisait.
Quelqu'un a émis cette opinion :
...je voudrais que ces connecteurs soient le plus possible recouverts par le bois;
il y a toujours trop de métal !
Et c'était vrai, les beaux stylos étaient fermés. Encapuchonnés.
Car le problème surgit lorsqu'on présente le stylo ouvert. Le stylo en position d'écrire.
Là, tout le charme s'envole et ne reste plus que de la plomberie.
Je ne vois guère que deux solutions :
- fileter très finement le bois pour avoir le même assemblage que les grands noms produisent
- choisir l'assemblage par friction (je me souviens des Parker 17, 21 et 51; dans le capuchon, deux ou trois très petites lamelles font serrage. Bonjour la fragilité du capuchon, et bien entendu cela risque de faire trace sur la partie bois recouverte, mais c'est ça ou les écrous de 20 )
Bien sûr tout ceci n'est qu'un avis dicté par une sensibilité personnelle (mais sans doute partagée)
Je ne suis guère sensible à l'aspect massif d'un gros Montblanc, ma préférence irait plutôt vers les formes épurées comme le mythique Pilot Myurex ou le Sheaffer Legacy (ou les trois Parkers cités plus haut).
Mieux, c'est un calame.
De même pour les couteaux, si je porte un suisse pour sa polyvalence, je me sens plus attiré par la forme d'une navette de Jacques Mongin
nous ne sommes pas très éloignés là de la feuille de sauge solutréenne...
Mais, chacun fait son lit comme il se couche. Sabine voue un culte au crayon... c'est plus économique.
Comment diable en est on arrivé à parler de ces stylos ?
Je pense que cela dérive finalement d'un petit travail que j'ai entrepris dans ma cave/atelier :
A l'origine, la découverte d'une fuite sur la conduite d'air comprimé. Pas trop urgent vu que ce n'est plus utilisé au professionnel, mais quand même...et en plus c'est l'occasion d'aménager quelque chose pour disposer d'une soufflette bien positionnée entre les trois machines qui en ont le plus besoin : les deux tours et la ruban.
La fuite provenait d'une fissure dans un raccord G3/8
J'ai trouvé localement de quoi me dépanner en compliquant un peu les raccords (plomberie comme celle des stylos, voilà le lien...)
et j'ai pu réutiliser un ancien tuyau pour amener l'air comprimé là où je voulais...
on reporte, on reporte...voilà, maintenant c'est fonctionnel.
Sans doute pas esthétique, c'est pas un Sheaffer, mais c'est fonctionnel.
Abstract:
I'm writing with the left hand.
Title because the song of Danièle Messia.
About writing because a thread about pens
Pens because the heavy pen looks like my plumbing
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