lundi 31 mai 2021

La "roulante" sur le front du défrichage

C'est (momentanément) la fin des beaux jours et le défrichage après un dernier virage sur la gauche (direction Nord-Ouest) arrive sous les troncs largement étalés d'un gros saule marsault
les six ou sept mètres qu'il a fallu défricher pour en arriver là, m'ont fait découvrir encore un chêne. Assez tordu, mais les chênes tordus ont leur charme.
Et justement l'arbre qui suit en est un... ensuite dans le désordre au sens propre, un frêne et un certain nombre d'aubépines
ce saule étalé a été le perchoir de beaucoup d'oiseaux, à en juger par le nombre de semis naturels qui sont cachés sous les ronces et les benoîtes. Beaucoup d'aubépines, mais il nous réserve d'autres surprises.
Les deux troncs quasi horizontaux posaient problème : Quand on les a entrevus lorsque nous n'avions pas encore entamé le travail, on pensait les couper, mais plus tard seulement, à cause du volume de bois qu'on imaginait.
Maintenant, en découvrant par l'autre bout la voûte végétale on pensait plutôt les garder et d'ailleurs lorsque le travail a repris après une longue semaine de pluies, j'étais arrivé à dégager et enlever les cimes de ces troncs qui déformaient la lisière (pour peu que cette lisière ait une forme...)
Bon, le passage sous les troncs était praticable hier jeudi 27 mai.
Ce début d'après midi, nous avons décidé de profiter du beau temps annoncé ce weekend pour faire une petite grillade dans ce cadre, j'ai donc amené un gros billot de cèdre qui restera sur place et lorsque j'ai abordé par la piste dégagée hier, là par où arrive Sabine
la route était coupée par les deux troncs, collés au sol...
Bon, il a bien fallu tronçonner en conséquence et le dégagement s'est effectué délicatement en raison des semis découverts : le deuxième if trouvé à ce jour et un beau petit chêne d'Amérique certainement fils de celui qui pousse chez nous. Je ne compterai même pas des assez nombreux petits houx.
Voilà donc la salle à manger pour dimanche avec le barbecue qui commence à s'installer
Les pommes de terre en chemise seront cuites sous la cendre... pas évident à réaliser dans un barbecue. Pour palier à cette difficulté, le jour précédent, nous avons allumé un feu pour évacuer les divers végétaux agressifs qui ont été entassés en divers "dépôts". Tous n'ont pas passé au bucher, mais le volume des cendres en soirée nous laisse espérer avoir une bonne base demain matin pour monter les foyers dont nous aurons besoin.
l'occasion en regagnant nos pénates, de faire aussi une photo de ce que devient le petit "potager"
et de montrer aussi le portillon de sortie "en coulisses" à la frontière de notre territoire d'origine
Dimanche matin (hier), c'est sans difficulté que je relance le feu, et je le nourris avec quelques bûches encore valables d'un tas qui pourrissait sous les ronces.
Comme on peut le remarquer, Table, bbq et d'autres choses ont déjà rejoint les lieux
La table justement va changer de place afin d'être un peu plus au soleil car le vent du Nord maintient une température assez fraîche
Pour ne pas multiplier les voyages, le vin servira aussi d’apéritif

et tout arrive en temps voulu, le beurre à l'estragon est à table, la salade dans la casserole pour la facilité du transport, la viande parfaitement grillée est sur l'assiette et on remarquera que le niveau de la table n'est pas parfait...

comme je disais tout y est, juste les verres qui sont vides...
Malgré le ciel bleu, il ne fait pas encore suffisamment chaud car Sabine émigre, ce qui nous fait découvrir un style de "mange assis" (en écrivant cela, je pense aux mange debout... suffit de faire une bonne pub et on peut forcer les braves gens à toutes les conneries... y a beaucoup à dire sur ce sujet...)
Pour donner quelque nouvelle de l'avancement du travail avec tout ça, voilà ce qui reste devant moi pour rejoindre le frêne qui est visible depuis le nouveau petit potager



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