dimanche 10 novembre 2024

3 x 3 ≠ 9.

Trois fois Troyes, c'est pas neuf...

Non; je pense que nous avons déjà rejoint Troyes à trois reprises d'autres années. 
Au temps où nous bougions plus, vers les années 89/90 nous avions même assisté à un spectacle son et lumière qui avait pour vedette la cathédrale.
Avec retour dans la nuit... Tiens la voici la cathédrale

et je pense que l'endroit d'où nous avions assisté à ce spectacle projeté sut la façade de la cathédrale, c'était à peu près le dos tourné devant cette maison de production de la "Prunelle


Nous avons l'excuse de l'obscurité pour ne pas l'avoir remarquée...
Lorsqu'on regarde la cathédrale, on ne se rend pas compte de l'aspect massif de l'intérieur, cela aussi avait du nous échapper, mais c'est sans doute une des raisons pour laquelle il n'y a qu'une tour


Le parcours suivi pour arriver à cette cathédrale nous a fait découvrir autre chose : dans la rue empruntée, sur le trottoir de gauche, un peu en arrière de la place d'où est tirée la première photo, un passage étroit s'ouvre entre deux maisons, il s'élargit un peu et vire à gauche à angle droit... 
la curiosité nous pousse... et on découvre un vaste bâtiment qui porte les stigmates d'une histoire complexe
Quand j'écris complexe, je n'invente rien
le porche de la porte et l'œil de bœuf sont très joliment appareillés en briques, c'est normal, la pierre est plus compliquée à mettre en œuvre pour cela.
Mais, une restauration du mur en moellons est aussi effectuée en briques et pour assembler cette réparation le mur en pierres est conservé dans la portion supérieure, il ne s'est donc pas affaissé, d'autant plus que tout ceci se passe dans un remplissage d'une ancienne ogive... c'est un travail difficile à imaginer.

Une autre découverte, cette fois c'est dans le petit jardin attenant à la superbe église Sainte Madeleine
encore des cintres gothiques occultés, mais d'où peut provenir cette bouche de meurtrière qui a trouvé un réemploi dans ce lieu de calme ?

Puisque nous en sommes aux découvertes du plus ou moins neuf, nous avons mangé le premier jour chez Pierre et Clément que nous avions découvert au mois d'août.

Mais le lendemain, c'est un peu plus loin dans la ruelle des chats, au fond d'une petite cour intérieure que nous avons essayé "Octave"
Très bonne adresse aussi et avec un rapport qualité/prix qui laisse rêveur
Sabine : moules de bouchots en entrée et Poitrine de porc et grenailles
Lionel : moules pareil suivi d'une andouillette qui a sa place dans un peloton de tête (le cuisinier doit la bâtir lui même)
Attention, il y a peu de tables, au déjeuner il n'y a que la cuisine du jour avec deux menus toutefois. Donc il y a intérêt à réserver.

Bon on va quitter Troyes, et notre parking en face d'un bâtiment style Art Nouveau

vendredi 18 octobre 2024

Infidélités

Hé oui, infidélités au site censé suggérer l'espace qui sépare le haut-fourneau de l'aciérie sur les modules de l'usine de Vireux. Enfin suggérer plutôt que reproduire...

Les traverses qui supportent les tuyaux sont maintenant plus "solides"
Le trajet pour rejoindre le module Aciérie est choisi
La canalisation d'eau de lavage des gaz a pris son virage vers l'emplacement où se trouvera la station de décantation
Tout ceci est visible sur la "photo aérienne "jointe en dessous ;-)
cette vue "de drone" permettra de déterminer 
 - le parcours de la tuyauterie et également 
 - prévoir les espaces dédiés à cette petite station de filtration/décantage, 
 - les emplacements possibles pour l'implantation des pylônes et aussi 
 - l'espace à réserver pour les infrastructures de circulation autres que ferroviaires.

Je reviens sur le sujet "Bassin de décantation"
je n'en ai aucune connaissance, aucun témoignage... nous ne reviendrons pas sur ce sujet.
Je pense m'inspirer de quelque chose que nous avons vu dans l'usine de Völklingen.
Avant que de développer, jetons un œil sur cette structure que je baptise station de décantation (et qui en est une je crois)


Comment restituer une telle complexité ? 
Je vais sérieusement simplifier, d'autant que je ne comprends pas bien comment cela fonctionne et que dans le cas de Vireux c'est totalement étranger…
D'abord tenter d'avoir une meilleure idée de l'implantation générale.
En réalité, le bac est double, divisé par une sorte de digue.
Une des trémies est incluse dans une enceinte de maçonnerie et reliée à la "terre ferme" par passage bétonné; cette trémie est sous le double chemin qui supporte une sorte de cabine
Pour ce qui est du "comment ça marche ?" 
Je ne pense pas être loin de la vérité. Voici "en gros" ce que j'entrevois :
- Des bassins où on laisse l'eau à décanter se reposer un peu
- Une chaîne à godets qui (je suppose) extrait les boues déposées. Pour les déposer où ?
- Deux trémies en pyramide inversée. Comment les emplit-on ? On les vide dans quoi ?
- Un édicule maçonné. Pourquoi ?

Avant de revenir sur cet inventaire, voici les renseignements que j'ai obtenus du web, annotations colorées en fonction de mon projet :
Renseignements extraits de :    http://savoir.fer.free.fr/

BASSIN DE DÉCANTATION : 
Type de bassin fort utilisé dans la Zone Fonte, pour permettre la séparation d’un liquide 
-en général de l’eau- d’avec ses solides en suspension.
Syn.: Décanteur.
-Voir: Boues.-Voir, à Wagon Boue, la cit. [1985] p.99.

À propos des H.Fx de SENELLE, on relève, vers 1914:
 "Les eaux boueuses sortant des ventilateurs (Épurateurs) et des laveurs (à Claies) ZSCHOCKE s’écoulent dans des goulottes en béton pour aller se décanter dans une série de Bassins (de 1ère Décantation) en ciment armé à grande section et à fond conique, où les boues se déposent.
Il est ainsi présenté, dans un cours des années (1940), destiné aux futurs professionnels de ROMBAS: “Ce procédé consiste à laisser déposer l’eau durant un certain temps dans les réservoirs spéciaux appelés bassins de décantation qui permettent de séparer le liquide clair en laissant la vase s’accumuler à la partie inférieure. 
Le curage des réservoirs est opéré périodiquement. L’observation montre que le dépôt s’effectue d’autant plus vite que la couche liquide est moins épaisse, aussi les bassins de décantation ne sont-ils pas profonds. La durée de décantation varie suivant la nature des dépôts. L’inconvénient de
(ces) bassins est l’emplacement nécessaire * et surtout les difficultés rencontrées pour extraire *
les boues déposées.  [113] p.83

* Y aurait-il un séjour dans les pyramides inversées ? Comment passe t'on de ces trémies aux bassins ?
* explication de la chaîne à godets ?

On poursuit toujours sur le site   Association Le Savoir  Fer

BASSIN DE DÉCANTATION ZSCHOCKE : 
 À LA PROVIDENCE- RÉHON, type de Bassin de Décantation pour les Eaux boueuses de l’Épuration de Gaz des H.Fx ... 
Il s’agissait d’un Bassin de forme rectangulaire constitué de 8 cellules (2 x 4) en forme de trémie (pyramide avec tête en sous-sol), où des Pompes recueillaient les Boues pour les expédier par un collecteur dans une colline voisine... La tradition signale qu’au début de la Drôle de Guerre (1939) un avion abattu se serait englouti et y séjournerait encore (!), selon souvenir de J. DORION et documents de R. GIULIANI 

Il y a bien les bassins, mais pour les superstructures, ce n'est pas tout-à-fait ça…
Revenons à nos moutons, je pense seulement m'inspirer de ce que nous venons d'apprendre, des photos découvertes pour construire un modèle un peu dans le genre de ce qui est photographié à Volklingen, et qui s'intègre plus ou moins bien là où je pense le placer… 

Voici un composite de l'aspect de ce qui pourrait passer pour un élément de décantation, c'est celui de  Völklingen, je ne vois pas vraiment comment cela fonctionne, mais je vais piquer là dedans

Pourquoi inverser ?  Parce que c'est la disposition que je devrai donner à ce groupe en fonction de sa situation sur le module.
Je m'inspirerai des deux trémies en simplifiant
Après quelques essais de réflexion (intermittente) j'ai à tout hasard entamé la construction de trémies un peu dans le genre de celles de Völklingen 
Et c'est parti pour ce qui est maçonné
On commence à entrevoir l'aspect que ça pourra avoir dans son environnement
ainsi que la place prise sur le module

mardi 24 septembre 2024

l'été s'en va... mais, est il seulement advenu ?

Il s'en va l'été, mais est il seulement advenu ?
Il faut bien reconnaître que certains jours (très rares) ont été chauds, mais, encadrés de jours frais et pluvieux on ne s'en est guère aperçu.
Voici donc l'automne venu, je l'imagine pluvieux, mais là, rien que de très normal. Avec l'espoir que les méristèmes apicaux des "envahissants" vont prendre un repos bien mérité.

La végétation a été sérieusement perturbée quand même, car voici une seconde floraison de la glycine à la fin du mois d'août

cette glycine aussi a lancé jusque très tard des pousses démesurées...et il a bien fallu tailler plus d'une fois et encore une dernière afin de se séparer d'arbres morts qui attendaient depuis quelques temps

Tant qu'à faire quelques travaux, quelques petits ennuis avec les charnières de la porte de garage nous ont poussé à penser la changer. Elle est accuse un certain âge et outre les courants d'air et autres difficultés quelle nous procure, on aimerait avoir quelque chose de plus facile sans nécessairement chercher le top du top.
Nous en sommes au choix d'un modèle sectionnel, mais un détail doit encore être réglé
On remplace l'imposte à petits carreaux
ou si techniquement c'est possible, on garde cette imposte ?

mardi 27 août 2024

les Tubes de l'été


Les tubes sont bien entendu ceux que je déploie sur le module qui fait jonction entre le HF de Vireux et l'aciérie ;-)
Bien entendu, comme d'habitude, pendant qu'on est occupé à un travail, on pense déjà à sa suite (et même à des choses connexes)
Ici, c'est à la jonction des modules que je me suis aperçu que je ne pensais plus à l'eau… 
L'eau de lavage du gaz de haut fourneau, elle doit bien aller quelque part… 
J'avais simulé une conduite dans le travail précédent, j'ai retrouvé le tuyau tarabiscoté mais si je veux être logique son calibre est trop faible, 4 mm ce qui nous fait 64 cm. Ce n'est pas beaucoup pour une eau chargée au point de devoir être décantée. Je vais lui en offrir deux de plus ce qui fera 96 cm en taille réelle, et rendra le conduit visitable. Le raccord au bas de la tour est modifié, ce sera plus réaliste on peut comparer avec l'ancien qui est déposé
Il faut maintenant descendre au niveau des traverses des portiques

Le problème suivant est de prendre une direction parallèle aux tubes du gaz. Pour être certain de coller le virage dans la bonne direction, j'ai monté un petit support qui reprend l'azimut voulu en gardant les tubes dans le plan horizontal des traverses


J'espère de la sorte garder l'angle de descente et prendre l'angle (plus ou moins) correct pour aligner cette conduite sur les deux tuyaux de gaz.

Bien m'en a pris, car le remontage de ces bouts de tubes restés mobiles sur leur axe ressemble à une sorte de casse-tête chinois,  j'ai aussi solidarisé les portions rectilignes les plus longues avant de continuer le montage en ligne

Une chose qui est assez importante, c'est l'ordre dans lequel doivent (devraient) s'effectuer les travaux. Pour me donner le temps de réfléchir un peu à ce problème, j'ai commencé à "habiller" le sol de ce module.
Nous ne sommes pas en "pleine voie" ici et les rails ne doivent pas créer un obstacle pour la circulation éventuelle nécessitée par les travaux, entretien, production, déplacement de matériaux etc…
Habiller en respectant momentanément les emplacements où je devrai percer (bien d'aplomb) les logements des tiges filetées de 3 mm des poteaux de portiques.
Voici le premier essai, ça a l'air de bien se passer

Un petit détail :
les traverses sont en poutrelles "I beam" alors que souvent elles ont l'aspect comme celles qui supportent le chemin de roulement des ponts (voir photos de Dilz)
Voici, au 15 août l'aspect que cela présente et qui introduit la question suivante : comment continuer ces conduites de gaz et d'eau qui doivent rejoindre le module suivant.

Une solution serait de rester dans l'axe initial pour ensuite au niveau du passage du gazomètre prendre l'orientation du trajet des deux dernières voies afin de passer derrière le hall de l'aciérie au module suivant ?

lundi 26 août 2024

Troyes i Bis

J'ai promis d'en parler, on en parle.
Le mardi 6 août, nous avons retrouvé Troyes (y avait pas si longtemps), afin d'un peu se dépayser, Sabine avait choisi cette destination car il y a des choses qui l'intéressent et au mois de mars, nous avions découvert un resto sympathique.
Parcage très classique boulevard Gambetta en face du parc qui court le long de ce boulevard et entrée non moins classique par l'église Sainte Madeleine (une des plus belles que nous connaissons)
l'occasion de faire la distinction entre un bénitier

et des fonts baptismaux

Cerise sur le gâteau le jardinet est ouvert et participe à l'exposition habituelle de plantes

à la Madeleine, symphonie en blanc

tiens, y a du jaune aussi... ce doit être de sa propre initiative ?

Beaucoup de touristes en ville, ce sont les vacances mais cela change l'atmosphère et celle du resto aussi...

Après-midi, maison de l'outil, où dans la cour intérieure nous sommes plongés dans les plantes aromatiques :

divers basilics et curieusement, aussi curieusement un plant de stramoine (deux feuilles au bord supérieur coin sup. droit)... 
encore une immigration sauvage ?

Visite toujours intéressante du musée et même, découverte d'un ancêtre du marteau pilon que je n'avais encore pas remarqué, c'est curieux car c'est fabricables et cela permettrait de forger avec les deux mains libres

Magasin Ellen bien entendu et repos à l'hotel iBis en regardant les JO

Le lendemain, dans la cour de l'Hotel-Dieu, retour parmi les végétaux
où on découvre les bourgeons diablotins des viornes comme ceux qui étaient dans la haie au fond du jardin.
A l'intérieur du bâtiment, une exposition de dessins d'enfants relatifs aux jeux olympiques




Pour le repas de midi, Sabine a trouvé une adresse bien sympathique où fêter dignement son anniversaire. au numéro 1 de la ruelle des Chats, dans un intérieur très convenable
là tout n'est qu'ordre et beauté,
luxe calme et volupté

et pour digérer au calme et en s'instruisant :
je parlais hier du Norton Cru

dimanche 25 août 2024

rencontre avec Léopold Chauveau

rencontre... oui en quelque sorte.

Cela prend source à la médiathèque de Troyes lors du passage que nous nous sommes offert au début du mois d'août.
Avant de prendre le chemin du retour, le 7 août, nous avons passé un peu de temps dans cette médiathèque, et j'y ai découvert le livre de Norton Cru : Témoins. je l'ai longuement feuilleté.
Dans ce livre, il soumet à son jugement nombre de témoignages édités au sortir de la "Grande Guerre", je n'avais encore jamais pu ouvrir ce livre et cette consultation m'a convaincu, je dois avoir ce livre !
Il était lourd, cher et il avait de toute façon disparu des librairies. A l'époque où je m'intéressais particulièrement à cette guerre  (que nos dirigeants et nos médias sont occupés de réactualiser) il n'était plus édité.
Ce n'est plus le cas depuis le début du second millénaire et j'ai trouvé une édition récente.
Je l'ai feuilleté à mon aise et parmi d'autres découvertes ( le docteur Duez dont je vais rechercher le livre "Jusqu'à l'Yser") j'ai rencontré un autre médecin, il faut reconnaître que la profession a vraiment été en "première ligne", c'est ce docteur Chauveau... inconnu par moi tout comme Duez.
Quelques extraits donnent une petite idée du style, du genre, et je ne résiste pas au plaisir de glisser deux exemples ci après :
dans le chapitre "poste de secours sous un hangar"

Odeur du sang, partout du sang, du sang noir et de la boue, du sang rouge qui coule.
Cris de douleur et râles d'agonie. Un vivant à côté d'un mort, et puis tous deux on les emporte.
Un vivant qui crie, un vivant qui râle, un mort on l'emporte. Toujours on en apporte, des vivants des morts. On en apporte qui sont morts déjà quand ils arrivent. On en apporte qui sont morts avant que j'aie fini de les panser. Les vivants on les emporte. Les morts on les emporte. Toujours on en apporte, des vivants, des morts. On les emporte on les apporte...
J'ai écourté un peu, c'est hallucinant ainsi que l'écrit Jean Norton... ce qui me frappe le plus c'est la musique des mots, le rythme, c'est dantesque.

et dans le dernier chapitre, il est atrocement prophétique Chauveau :
Quand la guerre sera finie; quand nous serons vengés de la plus féroce vengeance, notre haine ne sera pas adoucie.
Quand la guerre sera finie, malheur aux vaincus ! Malheur à nous si nous sommes vaincus.
Quand la guerre sera finie, malheur à nous si nous sommes vainqueurs ! Nous prendrons tout au vaincu, même sa peau, même son âme !
Malheur à lui, malheur à nous...

Quelqu'un qui sait penser ça, qui sait trouver les mots pour le dire pour le faire sentir... qui sait nous plonger dans ce que je ressens comme l'harmonie du malheur... c'est fantastique, c'est dur...
J'ai trouvé un exemplaire de ce livre "Derrière la Bataille" et je l'attends.
Me relisant je ne peux m'empêcher de penser à quelqu'un d'autre mais que j'ai moins ressenti because la langue, c'est Jim Morrison avec ses paroles de the end
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety no surprise, the end...

Nous allons momentanément abandonner Léopold Chauveau, mais avant je dois signaler qu'il a abandonné la médecine en 1922 pour se consacrer uniquement à ce qui lui faisait le plus plaisir :
le dessin, la sculpture et les livres pour enfants...

Si intéressé par cet intéressant personnage, plus de détails sont à trouver sur

On parlera plus tard de cette petite visite à Troyes, et aussi des travaux qui se sont poursuivis dans la forêt d'à côté et sur le site de l'usine de Vireux 

lundi 22 juillet 2024

les Toriis de Vireux

Après avoir décidé de l'aspect qu'aura le talus en arrière plan,
le module qui fait la jonction entre le haut-fourneau et l'aciérie sera porteur de choses qui, dans la réalité n'ont jamais été présentes. Je n'ai pas à chercher d'éventuels documents que je n'ai d'ailleurs jamais rencontrés mais ces équipements, ils ont quand même du exister.
C'est donc chez Floris Dilz que j'ai cherché une inspiration, je savais que sur sa reconstitution de l'usine de Seraing, un long trajet aérien de canalisations existe

Dans cet ensemble on trouve des piliers de portiques  de différents modèles.
J'ai écrit que ces installations étaient prévues depuis longtemps, ce qui sous-entend que certains éléments ont déjà été abordés : dont des piliers du genre utilisé au coin arrière de l'aciérie, certains ont été aménagés dans le but de les utiliser ici. 
Un peu lourds, mais solides, la fixation se fera par un tronçon de tige filetée M3 collé dans un petit tube qu'on voit à la base du pilier qui est couché sur la voie.
Voie qui illustre parfaitement les accidents qui peuvent survenir quand on n'a pas pris certaines précautions, je reviendrai rapidement sur ce fait.. Ce n'est pas grave, c'est une voie dont le tracé inversé sera correctement posé avant d'aborder la pose des portiques

Afin de situer le point de passage des tuyaux, voici la jonction des modules telle que prévue…
… le module Haut Fourneau est quelque peu "déshabillé" (et tiré d'une prise de vue un peu dépassée)

Mais, avant de continuer, il faut effectuer "en vrai" les changements que je montre en virtuel
- l'inversion de le courbe de voie "arrachée...
- et la pose de fixations sérieuses pour toutes les voies qui viennent du module Haut-Fourneau

 Et voilà une vue du haut

Les trois dessins de teinte verte représentent trois portiques qui soutiendront provisoirement la "tuyauterie" 
ils ne seront pas exactement positionnés tel que prévu, 
ils ne sont encore que deux au moment de la photo, ne sont là que pour visualiser le projet, et soutenir les tubes pendant la façon.
Ils sont peints en rouge, je trouve ça plus visible... mais ce ne sont pas des Toriis

Pendant que ce travail progresse (à petits pas...) je fabrique les "accessoires" des tuyauteries, par exemple, les coudes. 
Cela nécessite la construction de pièces qui ne seront jamais sur le module, mais qui aident à la confection, j'ai ainsi fabriqué des gabarits de montage comme celui sur l'avant-plan de la photo qui suit. il permet de monter plus ou moins dans l'alignement les portions de tubes qui constituent le coude.
J'ai dit plus ou moins... ce n'est pas toujours évident et attention aux 90° ...

J'ai aussi du me mettre à la recherche des éléments momentanément enlevés du module haut-fourneau. Du moins, trouver les tronçons de tubes et leurs supports. C'est préférable d'avoir en place les choses auxquelles on veut se raccorder.
Les portions de tubes avaient du jeu sur les tenons qui les solidarisent... travail un peu approximatif ou rétracton du bois ?
Qu'importe, j'ai remédié à cet état par de nouveaux tenons, et voici ce que devient ce trajet de tuyaux
Les portiques provisoires sont maintenant trois, deux sont fixés par petites vis.
Les longues portions seront aussi scindées et réassemblées à l'aide de tenons bien ajustés
afin de donner un aspect plus "vrai" 
voilà, c'est dit c'est fait et la jonction avec le gazomètre se précise

c'était le travail de ces derniers jours. 
Le "fignolage" du raccord souterrain vers le gazomètre m'a donné quelques soucis mais ça a l'air de s'arranger