mardi 15 avril 2025

Vireux à petits pas durant ce premier trimestre

La recherche de documents est continue, et je reviens sur cette belle photographie de la décantation de Völklingen qui pourra trouver sa place dans l'espace utilisé sur le module en cours
Cette photo, dont j'ignore l'origine, fera un bon guide aux côtés d'une des nôtres, présentée ci-dessous, pour approcher autant que se peut la réalité en tenant compte de l'espace disponible et , éventuellement, du travail déjà réalisé.

Projet de construction des superstructures de ce poste de décantation.
- aux 4 coins du bassin, dresser 4 piliers qui vont supporter les pistes de roulement (à inventer encore en fonction de la réalité) d'un pont

- Ce pont aura 2 étages avec 2 passerelles de chaque côté du vide pour le passage des câbles,
 l'étage supérieur porte les rails de translation  d'un abri mobile sous lequel pendent les câbles auxquels on peut accrocher une  trémie

 Problème : il faut prévoir un "reposoir" afin de pouvoir permuter ces trémies...
 Voir si c'est possible entre les deux emplacements des trémies !!! mais ça ce n'est pas envisageable, alors on va permuter les trémies et il n'y en aura qu'une pour les voyages, la seconde dans sa cabane sera affectée à une décantation plus poussée… on dira ainsi… 

- Pour les deux étages, faire les faces des côtés d'une pièce
 longueur = 200 / 210 mm 
 la hauteur doit permettre la circulation sur la passerelle du bas soit 25 mm

Passerelles du haut = garde-fous à l'extérieur seulement
 Passerelles du bas = garde-fous extérieurs et intérieurs (garde-fous en fil laiton 0,3 et 0,4)

Pour les cadres qui solidarisent ces faces longues il faut prévoir un espace libre au centre de 35 mm (place pour le haut de la trémie)
 Les faces longues sont deux par deux avec espace intérieur de circa 9 mm
 Ce qui fait largeur totale de ces cadres de bout = circa 60 mm
 Hauteur totale 35 mm hors la tôle du bas qui cache le mécanisme de translation perpendiculaire à la longueur, (je planche sur ça pour le moment)
Il me restait de quoi faire des empreintes en silicone, j'ai donc suivi ce chemin 

Avec les empreintes faites, je commence la production
 On en parlera plus loin,  ça fait du boulot, mais c'est passionnant,(c'était le 03 nov. 2024)

Deux mois plus tard.
 De l'eau a coulé sous le pont de l'usine qui subsiste :-( et j'ai pu réfléchir.

 Je n'étais pas entièrement satisfait de ce que j'avais montré alors, 
l'idée de la station de décantage je la garde, mais le petit édicule en briques dont j'avais commencé la réalisation ne me plaisait pas trop...  
 d'abord, il est trop massif, trop dimensionné. Et puis, pour la toiture de bord ce n'est pas ça... (voir la photo dans l'intervention précédente)

 Aussi, gardant les grandes lignes, j'ai commencé un truc du même genre, mais plus léger 
Le bricolage qui voisine servira pour définir les dimensions à donner au support métallique de la trémie qui reste visible.
 Le portique en poutrelles dont je montrais le modèle en fin de la page précédente, c'est bien. Les éléments groupés deux à deux attendent la finition et l'assemblage 

voici après les garde-fous de l'étage inférieur et l'assemblage

Un deuxième ensemble qui est placé à 90° doit permettre à ce pont d'être déplacé afin de dégager les trémies (c'est comme ça que je le vois sur photos du site à Völklingen) voici un de ces deux portiques sorti de son complexe photographique, je vais essayer de faire quelque chose dans ce style

Ça prendra encore un certain temps, parce que, ce que je pondrai devra convenir à la place dont je dispose entre la voie de garage et le bord du module, il y aura encore sans doute l'une ou l'autre adaptation...
 Mais toute cette recherche si elle est longue est aussi très amusante.  
 Voici l'état actuel de comment s'arrangera ce coin de module, les ensembles dont je parle plus haut sont représentés par des tréteaux provisoires (afin de voir comment ça peut s'intégrer)
 Le support (provisoire aussi) de la seconde trémie est un rien plus léger...
 voilà l'aspect que cela donne

Ce n'est pas toujours facile de rester accroché à son sujet, nous aborderons bientôt le mois d'avril et c'est toujours en l'état

 En fait, il ne s'est pas passé beaucoup de choses depuis le début de cette année, mais quelques trucs quand même... si je ne les note pas cela se diluera dans le brouillard général des souvenirs...
 j'en étais au pont roulant qui manipule les trémies de décantation, il est toujours dans le même état, mais j'ai commencé à penser à son support et voici le modèle de poutre qui, en quatre exemplaires, va me servir pour essayer de faire quelque chose dans le genre visible sur les illustrations tirées de Völklingen, ce sera toujours mieux que les simplissimes ébauches rouges... 
La cage qui maintient la seconde trémie est à l'étude... j'essayerai d'être en gros, pas trop loin du modèle photographié à Völklingen

c'est un peu mieux

Maintenant, il faut mettre tout cela en place. Le petit montage temporaire (Tori qui a tout de même duré longtemps) donne une idée de la hauteur que devront avoir les supports :
 les poutres treillis sur lesquelles pourra en principe se déplacer le pont font 25 mm de hauteur en N
 le plan de déplacement du pont est à 98 mm du plan de module ce qui implique une hauteur des piliers de circa 77 mm (on peut sans doute descendre de 5 mm ?)
 les éléments constitutifs ont été coulés et montés, la fixation sur le plan de module sera comme celle des piliers de conduite gaz.
 La jonction du haut des piliers avec les plans de roulement se fera par bicylindre dia 8 mm au pilier et 8,5 mm entre les faces des poutres treillis (mesures à peaufiner pour chaque pilier lors de la façon sauf pour le 8,5 supérieur à tendre vers 8,4/8,3 pour tout le monde)
 Quelques temps plus tard  , voici la tête que ce coin du module présente... 


lundi 14 avril 2025

Avec un jour d'avance

Oui, c'est avec un jour d'avance que nous avons pris le train pour Bruxelles.
Contrairement à l'année précédente, la journée a été très correcte, un peu fraîche le matin, ce qui n'était pas fort agréable pour la raison illustrée ci-dessous
La raison invoquée pourrait à la rigueur être acceptée si on admet qu'une gare en fonction ne comporte aucun membre de personnel, que c'est un bâtiment à l'abandon total doté de deux quais où les convois s'arrêtent brièvement le temps de charger les usagers vite fait et de permettre aux "arrivés" de sauter du train... outre cela, impossible d'obtenir un renseignement quelconque, d'obtenir un titre de transport si le distributeur automatique est en rade. C'est un peu comme un arrêt de bus excepté dans les toutes grandes gares. C'est le progrès.
Un bon point toutefois, les graffitis (toujours idiots) ne sont pas en hausse et on a l'impression que les travaux du RER bruxellois ont un peu progressé.
Il est temps, il y a près d'une quarantaine d'années que ces travaux ont démarré...
Et en plus, nous sommes arrivés à l'heure !

Retrouvailles avec le marché aux puces qui reste quelque chose d'agréable à parcourir.
Sabine y discute ici la valeur faciale d'une pièce de  francs suisse avec un sympathique autochtone

C'est plus facile de se déplacer à pieds vu que la circulation automobile est très empêchée, mais il faut être très prudent à la circulation désordonnée des trottinettes.

Le restaurant Strofilia reste une valeur sûre. Nous avons ramené de bonnes choses entre autre de la pluma de chez Dierendonck.
Constatons que l'humour a encore droit de cité à Bruxelles

mais la journée passe vite et Sabine consulte ici l'horaire selon lequel nous prendrons le chemin du retour

et quelques jours plus tard (cette fois) le 14 avril pour être précis
nous avons nos portes fonctionnelles et au complet.

dimanche 13 avril 2025

Après les Kourganes

Lors de la dernière intervention (elles ne sont pas nombreuses) j'ai glissé une photo de taupinières qui m'avait fait penser aux Kourganes. Depuis lors, le beau temps a fait pousser un peu tout, on va en faire un petit tour :
Les jonquilles dont je n'ai dit un mot je pense nous ont quitté
les conditions ont été bonnes pour elles et les petites fleurs bleues ainsi que pour les primevères officinales et une corydale qui arrive enfin vers l'avant de la pelouse, j'avais introduit ça il y a une quarantaine d'années et elles ont depuis belle lurette colonisé l'arrière de la propriété

les vaches ont rejoint la prairie voisine

les cognassiers sont également en fleurs


Puisque le temps le permet, on fait avancer le potager
et le petit carré potager du terrain voisin réclame aussi nos soins
ce sera chose faite en date de hier

et lors de ce "bêchage" surprise... nous n'y croyions plus mais quelques petites patates "cornes de gattes" de l'an dernier ont fait surface...
celle qui est visible sur la gauche a été mangée, coupée en deux et cuite au four, elle était délicieuse