jeudi 28 novembre 2024

Que sont mes habits devenus

Avec le temps qu'arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n'aille à terre
Que sont mes habits devenus
Qui m'avaient de si près tenu
Et tant aidé
Ils ont été trop lacérés
Je crois le vent les a ôtés
Et il ventait devant ma porte
 Les emporta 

Première chose à établir : C'est du Rutebeuf, oui la sauce, mais il y a certaine liberté...
les trois premiers vers sont de saison, la chose ne souffre aucun doute.
Les quatre suivants posent le problème et légitiment le recours à Rutebeuf
alors que les trois derniers sont pure fantaisie. Éole n'a rien à voir dans tout ça.

Regardons ensemble.
aucun doute n'est permis, c'est en lambeaux !
En réalité, laissons le vent de côté et considérons que nous sommes devant ce qui mérite le titre de "Grand Délabrement  GD" 

et après une chirurgie sévère mais nécessaire
surtout que le même tableau nous attend sur l'autre manche

Quel sera le tas le plus important, celui de ce qu'on garde ou celui de ce qu'il faut bien jeter ?
L'avancée des travaux nous fait garder quelqu'espoir.
Enfin, quelqu'espoir d'une possible rémission

Hé oui, l'avant du vêtement était dans un état tout aussi préoccupant et voici l'ébauche par greffe tubulaire toujours tirée de vieux blue-jeans pour la première manche.

croisons les doigts dans l'attente des miracles que peut réaliser Sabine...

dimanche 10 novembre 2024

3 x 3 ≠ 9.

Trois fois Troyes, c'est pas neuf...

Non; je pense que nous avons déjà rejoint Troyes à trois reprises d'autres années. 
Au temps où nous bougions plus, vers les années 89/90 nous avions même assisté à un spectacle son et lumière qui avait pour vedette la cathédrale.
Avec retour dans la nuit... Tiens la voici la cathédrale

et je pense que l'endroit d'où nous avions assisté à ce spectacle projeté sut la façade de la cathédrale, c'était à peu près le dos tourné devant cette maison de production de la "Prunelle


Nous avons l'excuse de l'obscurité pour ne pas l'avoir remarquée...
Lorsqu'on regarde la cathédrale, on ne se rend pas compte de l'aspect massif de l'intérieur, cela aussi avait du nous échapper, mais c'est sans doute une des raisons pour laquelle il n'y a qu'une tour


Le parcours suivi pour arriver à cette cathédrale nous a fait découvrir autre chose : dans la rue empruntée, sur le trottoir de gauche, un peu en arrière de la place d'où est tirée la première photo, un passage étroit s'ouvre entre deux maisons, il s'élargit un peu et vire à gauche à angle droit... 
la curiosité nous pousse... et on découvre un vaste bâtiment qui porte les stigmates d'une histoire complexe
Quand j'écris complexe, je n'invente rien
le porche de la porte et l'œil de bœuf sont très joliment appareillés en briques, c'est normal, la pierre est plus compliquée à mettre en œuvre pour cela.
Mais, une restauration du mur en moellons est aussi effectuée en briques et pour assembler cette réparation le mur en pierres est conservé dans la portion supérieure, il ne s'est donc pas affaissé, d'autant plus que tout ceci se passe dans un remplissage d'une ancienne ogive... c'est un travail difficile à imaginer.

Une autre découverte, cette fois c'est dans le petit jardin attenant à la superbe église Sainte Madeleine
encore des cintres gothiques occultés, mais d'où peut provenir cette bouche de meurtrière qui a trouvé un réemploi dans ce lieu de calme ?

Puisque nous en sommes aux découvertes du plus ou moins neuf, nous avons mangé le premier jour chez Pierre et Clément que nous avions découvert au mois d'août.

Mais le lendemain, c'est un peu plus loin dans la ruelle des chats, au fond d'une petite cour intérieure que nous avons essayé "Octave"
Très bonne adresse aussi et avec un rapport qualité/prix qui laisse rêveur
Sabine : moules de bouchots en entrée et Poitrine de porc et grenailles
Lionel : moules pareil suivi d'une andouillette qui a sa place dans un peloton de tête (le cuisinier doit la bâtir lui même)
Attention, il y a peu de tables, au déjeuner il n'y a que la cuisine du jour avec deux menus toutefois. Donc il y a intérêt à réserver.

Bon on va quitter Troyes, et notre parking en face d'un bâtiment style Art Nouveau