mercredi 17 septembre 2025

et autour de Vireux ?

J'ai aussi touché un mot de Vireux... c'est évident qu'il y a eu du "Vireux".
Mais pas directement au sujet des modules, suite d'une photo du pont de la ligne 132 en arrière plan de la ligne SNCF Charleville-Givet tirée à l'occasion d'un feu rouge
Cette série de clichés ouvre sur ce qui regarde Vireux et le modélisme.
Je pense que sur le module de jonction entre le haut fourneau et l'aciérie je n'avais plus guère fait du nouveau et j'avais pour je ne sais plus quelle raison, embrayé sur un nouveau modèle de wagon transporteur de  poche d'aciérie...
En réalité, c'était du à l'idée d'utiliser les modèles de bogies Jünkerath créés par Jean Marie pour le wagon torpille.
Suite à un passage sur le site de Harald Finster, j'ai découvert des illustrations de transports de poches qui sont réalisables.

Pour mémoire, lors de la réalisation de l'aciérie Thomas sur le module qui lui est dédié, j'avais cherché  de façon obsessive un modèle de wagon poche d'aciérie.
Le seul modèle disponible était et est encore toujours, celui de Minitrix. Pour les wagons porteurs de cuve à laitier j'avais créé un châssis sur deux moyeux, après une tentative sur quatre moyeux afin de simuler la présence de deux bogies. Ce modèle qui roulait plus que mal était devenu le wagon porte-cuve après amputation des deux moyeux distaux.
Mais, cette manipulation ne convenait pas pour un porte poche d'aciérie car je ne disposais pas des petits bogies indispensables. Des porte poches sur deux essieux, je n'ai jamais vu,(mais ça existe ou cela a existé du moins) la fonte est trop lourde et la poche avec ses réfractaires ferait beaucoup trop de tonnes pour deux essieux...
Revenons chez Harald Finster après cette histoire de recherche obsessive de modèle avec 2 bogies.
Sur une page traitant de l'usine Boël (qui était si intéressante) voici ce que j'ai trouvé :


je suis censé être en possession de ce qu'il faut pour essayer de faire un modèle comme sur les photos d'Harald ou presque...

je possède des empreintes de bogies adéquats en corollaire de la recherche avec Jean Marie autour des wagons torpilles avec bogies Demag.

les plaques latérales des poches ont été coulées dans des empreintes silicone (très âgées et dans un triste état)
les poches quant à elles, ont été tournées en sureau bien sec (c'est dense et dur)
Les supports en cornières avec renfort et deux logements pour les tourillons de support, je dois les produire par empreinte. En couler dix pièces nécessaires (2x5)

et voici les pièces pour entamer le travail

et pour avoir une idée de ce que cela devient, voici quatre wagons qui sont en cours de fabrication, il y a encore beaucoup de détails dont les moyeux et les mains courantes à y placer


mais ce n'est pas fini
l'imagination gamberge si facilement... mes bogies ne sont pas équipés de boitiers pour l'attelage
alors j'ai prélevé ces boitiers par empreinte et coulée afin de disposer de bogies avec attelage

empreinte et coulée de 10 bogies, on verra la suite plus tard

mardi 16 septembre 2025

et au jardin cet été

Quels sont donc les événements qui se sont passés avant cette visite du moulin de Lomprez ?
Pour aider la mémoire (qui en a vachement besoin) une solution est sans doute de consulter les photographies qui sont stockées depuis les dernières publiées

on va suivre cette direction en résumant par photos l'histoire de cet été jusqu'à ce jour où Sabine récolte ses pommes de terre d'origine diverses mais aucune cataloguée comme plant.
Elles n'ont été ni butées ni alignées elles ont vécu cet été avec et sous les diverses plantes à fleurs, libres mais dans une bonne terre. On le constatera en fin de page.














et il y en a 9 Kgs

lundi 15 septembre 2025

le moulin de Lomprez

Il y a bien des choses dont je devrais parler avant cette histoire :
autour de l'histoire Vireux
au sujet des travaux dans le nouveau terrain, de moins en moins nouveau... c'est fou ce que le temps passe vite
et d'autres choses...

Mais la visite du moulin, si je la remets, c'est garanti que j'oublierai alors...

C'était aujourd'hui la journée du patrimoine, enfin je crois. Sabine a dégoté dans je ne sais quel papier local qu'à cette occasion, les propriétaires du moulin banal de Lomprez petit village voisin de Wellin, font visiter leur moulin :
Témoin d’un savoir-faire ancestral, le moulin de Lomprez a conservé sa machinerie d’époque, offrant une plongée dans l’univers fascinant de la meunerie.
Ce moulin banal accueillait les villageois qui venaient faire moudre leurs céréales pour leur propre consommation ou pour nourrir le bétail. Restauré avec passion, au cœur de la Famenne, il raconte l’histoire des meuniers d’autrefois.
Les propriétaires vous invitent à les suivre pour une visite passionnante, suivie de la dégustation de gourmandises confectionnées à partir de farines du terroir, pains dorés et pâtisseries maison confectionnés avec soin à partir de farines du terroir.

On y va. Ce n'est pas bien loin de chez nous et c'était intéressant et instructif
le texte en petits caractères italiques est tiré d'un explicatif disponible sur le web
http://champjl.perso.libertysurf.fr/Moulins/mecanisme.html

Les moulins à eau "terriers" (par opposition aux moulins-bateaux) sont construits directement sur le cours d'eau ou, si le tracé du cours d'eau n'est pas propice à la construction, on capte l'eau et on l'amène jusqu'à l'endroit choisi par un canal de dérivation qui peut mesurer jusqu'à plusieurs centaines de mètres.
Pour pallier l'irrégularité du débit, certains moulins possèdent des bassins de retenue artificiels sur le canal d'amenée.
Un conduit, l'abée, relie le canal d'amenée ou le bassin de retenue au moulin. Ce conduit est fermé en aval par une écluse que l'on ouvre pour actionner la roue.
Pour que l'eau développe sa force motrice, il faut évidemment la diriger vers la roue qu'elle doit mettre en mouvement , par son poids ou par la manière dont elle en frappe les pales.
Roue verticale accotée au bâtiment : l'eau arrive au dessus de la roue par un petit canal et remplit les auges de la roue ce qui provoque sa rotation par gravité.



la force motrice est transmise vers l'intérieur par un moyeu en bois
et est distribuée par une kyrielle d'engrenages (dents bois contre dents fer)

Pour moudre le grain, le système est constitué de deux meules. La meule inférieure est fixe, on l'appelle meule dormante ou gisante. La meule supérieure tourne sur la meule inférieure grâce au mouvement de la roue ; on l'appelle meule courante, tournante ou volante.

ici le moulin dispose de trois systèmes de meules, tous trois horizontaux. Celui en face de Sabine est destiné à une graminée destinée aux bestiaux
Le grain est contenu dans une trémie en forme de pyramide renversée, à base rectangulaire. Maintenu à la trémie, l'auget est un organe régulateur de la distribution du grain : les effets de la gravité s'y combinent avec ceux de la trépidation. Celle-ci est imprimée par un frayon (ou babillard), cylindre de bois dur fixé sur l'axe de la meule volante dont les angles sont fortifiés par des touches en fer. Le frayon, en tournant, frappe l'auget sur le côté quatre fois à chaque tour de roue, dont chacun fait glisser une certaine quantité de grains. C'est le frayon qui est responsable du caractéristique tic-tac des moulins.
Le grain est ensuite acheminé vers le centre de la meule, nommé l'œillard où il s'infiltre entre les deux meules dont les faces sont creusées de sillons de manière à faciliter sa progression durant son écrasement. La mouture est expulsée vers l'extérieur par la force centrifuge. Pour qu'elle ne se répande pas partout autour des meules, chacune d'elles est enfermée dans un coffrage de bois circulaire. La mouture (farine et son) s'échappe, après avoir effectué un tour complet, par une trémie d'échappement qui aboutit dans une auge où elle est recueillie.
On récupère donc à la fois la farine et le son, qu'il faut ensuite tamiser pour les séparer. Les techniques s'améliorant, le tri s'effectue à la sortie des meules grâce à un blutoir. C'est un cylindre de bois en pente animé d'un mouvement de rotation grâce à un axe de fer. Des tamis de soie où la trame est de plus en plus lâche, sont tendus sur des liteaux supportés par des cercles de bois; on récupère donc successivement la fleur de farine, le remoulage et le son dans trois auges.

ici, le blutage s'effectuait en ligne, donc la meilleure farine se récoltait en début de parcours.



l'énergie motrice était fournie pour toutes les opérations par la grande roue actionnée par l'eau, mais actuellement comme bien on s'en doute tout le système est hors fonction. Il y aurait un sacré travail de restauration et de réglage à effectuer pour le rendre à nouveau fonctionnel 
le transport de farine ou des grains faisait parfois appel chaînes à godets...
 
en résumé, ce fut une visite bien intéressante

grâce à l'amabilité et la disposition des propriétaires qui partagent ainsi le plaisir de disposer chez soi de cette mécanique qui devient rare...

jeudi 24 juillet 2025

Un peu de tout...

Un peu de tout parce que c'est de souvenirs divers qu'il s'agit.
Repensant au train fatalement,
à quelle occasion particulière, cela m'échappe (je crois que le hasard a fait resurgir des images du viaduc de Recoumène, sur une ligne qui n'a jamais été équipée de ses rails et qui n'a pas non plus été finalisée pour ce qui est des œuvres d'art)
Le voici ce viaduc que nous n'avons encore jamais vu
mais il est vraiment élégant.

Un sujet en amenant un autre, c'est sur une autre ligne transverse Est-Ouest qui court plus au sud au travers des Cevennes et du causse du Larzac que je vous emmène.
Nous avons longé cette ligne abandonnée en juin 2015 mais voici deux choses dont nous n'avons pas rencontré la première.
Ce portail de tunnel j'aurais aimé pouvoir me rendre compte de l'écrasement que lui font subir les terribles pressions tectoniques. Mais il était défendu par une jungle épineuse...

la seconde je ne peux pas dire que je nous n'avons pas pu la voir, c'est notre voiture qui est en bas
c'est un viaduc presqu'aussi haut que le premier montré, mais moins élégant je trouve.
Mais il a soutenu des trains celui-ci... et toute cette ligne abandonnée, déferrée maintenant est plus qu'intéressante, à parcourir avec :
http://passes-montagnes.fr/htlm1/vf_vigan_tournemire-23.html
sur la page obtenue on trouvera les liens et plus encore.

jeudi 19 juin 2025

en sa quatrième année

le temps s'écoule, parfois comme une rivière tranquille, mais souvent comme un torent et alors on ne s'en rend compte qu'au sortir d'un rapide...
C'est donc en octobre 2021 que la clôture a été posée au terrain nouveau, et donc en 2022, en 2023 et encore en 2024 nous avons chassé la ronce qui tente de s'incruster sur SES territoires.
Pour garder en mémoire cette lute (qui est loin d'être terminée) et son résultat visible, voici l'aspect que livre un petit tour sous le beau soleil qui est souvent présent en mai-juin de cette année 2025
les photos sont numérotées chacune dans un coin







samedi 3 mai 2025

Avril, ne te découvre pas d'un fil. Mai, fais ce qui te plait !

Mais pas tous les jours heureusement...
On aura deviné que le temps s'est mis au beau, alors, avant que la tondeuse ne rase les fleurs que ce beau temps a fait éclore, on a fait un petit tour du jardin l'appareil photo en bandoulière pour garder souvenir de ce que la saison offre, ici la véronique
le lierre terrestre
à ne pas confondre avec les violettes qui, parfois blanches, ont maintenant disparu.
Pour ce qui est de disparaître, en voici qui resteront présentes une bonne pert de la belle saison, les pulmonaires


pour l'ail des ours, c'est la foule, mais attention, le temps passera vite
les jacinthes
les alliaires
stellaire des marais avec des petites renoncules à leur droite


les géraniums suivi des vesces (mais ceux là restent longtemps présents)


les pissenlits qu'on ne présente pas

et celles-ci qu'on attend avec impatience, les fraises des bois
Je ne parlerai pas des "monnaies-du-pape" ni des chélidoines et autres ancolies, pour passer de suite à la profusion des fleurs de clématites qui sont franchement dans le rôle des roses blanches disparues en 2018...
Les voilà avec les glycines

Mais, toujours au registre Jardins, autre chose :
enfin la découverte des "Jardins de Fiorine", un restaurant présent à Dinant depuis le début des années 80 que nous n'avions pas encore fréquenté.
Pourquoi ? on y pense et puis on oublie... l'aspect sérieux de la maison genre hôtel bourgeois grand siècle...
en tout cas, aujourd'hui 2 mai, on y est
détendus, sérieusement détendus.
et in fine, avec le muguet cueilli par l'épouse du patron
car ce n'est plus évident de trouver le muguet du premier mai dans un patelin qui n'a plus de commerce.
A moins bien sûr de le commander sur le web ou de le chercher en forêt... yaka